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Biodiversite-Amazonienne
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Descriptif du projet

Depuis bientôt 20 ans, l’association Biodiversité Amazonienne, préserve 40 000 hectares de forêt tropicale humide ( 4 fois la taille de Paris) de la Concession de Conservation Yanayacu-Maquîa, à Loreto, située en plein cœur de la forêt amazonienne du Pérou. Un lieu d’une richesse exceptionnelle, constitué de 7 types de bosquets différents, des lacs et des rivières de dimensions variables. La faune sauvage y est bien représentée. On y trouve, en particulier, le dauphin rose (Inia geoffrensis), la loutre géante (Pteronura brasiliensis), le caiman noir (Melanosuchus niger) et
jaguar (Panthera onca) tous figurant en liste rouge UICN.
Notre objectif
Lutter jour après jour contre les déprédations anthropiques (coupe illégale pour alimenter le marché noir de bois précieux), l’extension de l’agriculture de subsistance basée sur des techniques non durables comme l’abattis-brûlis sur de grandes surfaces, la surpêche ou encore le
braconnage qui contribuent à la déforestation et aggrave la dégradation de la biodiversité. Pour ainsi permettre le maintien de la qualité des eaux, l'enrichissement de la faune et de la flore et le rétablissement des espèces menacées.
Moyens mise en œuvre
1- Pour répondre à cet objectif global, un ensemble d'actions concrètes a été mis en place. L'équipe du projet s'associe avec les populations locales pour les sensibiliser à la préservation de leur environnement. Elle les aide à adapter leurs activités forestières,
indispensables à leur survie, en les rendant éco-responsables ; tâche assez difficile mais pas impossible en travaillant sur le terrain avec des personnes compétente que comprennent les modes de pensée des communautés locales.
2- Les 40 000 hectares sont surveillés par des gardes-forestiers, gardiens de la biodiversité. Ils alertent et s'interposent face aux différentes activités illégales de déforestation, de chasse, de pêche ou de pollutions diverses que les infracteurs tentent de réaliser.
3- La recherche scientifique vient appuyer l'ensemble de ces démarches. Les spécialistes étudient l'éco-système et son équilibre. Des résultats d’ADN
environnemental (SPYGEN) démontrent la richesse exceptionnelle de la zone : 25 espèces de chauves souris, 17 espèces de primates entre autres ; des loutres géantes (Pteronura brasiliensis), jaguars (Panthera onca), caimans noirs (Melanosuchus niger),
coto-monos (Cacajau calvus), tapir (Tapirus terrestris) toutes ces dernieres menacées et en liste rouge UICN