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Gbobètô
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LES ORIGINES

« Gbobètô » est née des constats dressés par des Français d’origine béninoise et des amis du Bénin lors de leurs séjours à Porto-Novo, capitale de la République du Bénin. Tout d’abord, celui d’une incroyable richesse naturelle et culturelle, cependant mise en péril par une gestion environnementale et des services urbains défaillants. Ensuite, celui des conditions de vie très précaires d’une large frange de la population, du fait des défaillances précédemment mentionnées, mais aussi de par la faiblesse du tissu économique local, où prédominent les activités de débrouille, peu rémunératrices et dénuées de protection sociale.

NOTRE VISION ?

Un écosystème urbain inclusif et durable dans lequel chaque être humain peut mener une vie digne, en étant à même de satisfaire ses besoins fondamentaux et de s’épanouir, dans le respect d’autrui et de l’environnement.

NOTRE MISSION ?

Développer des activités d’entrepreneuriat social alliant gestion des défis environnementaux et développement humain selon les principes suivants :

1. création d’emploi : Alors que dans les pays dits « en développement », entre 60 % et de 90 % des actifs évoluent dans le secteur informel, notre conviction est qu’il est crucial, afin de lutter contre la pauvreté, de créer des emplois justement rémunérés et offrant une réelle protection sociale aux travailleurs.

2. utilité sociale : Les activités que nous mettons en place doivent répondre à des besoins sociaux non ou mal couverts sur les territoires d’intervention. Considérant la pauvreté comme un phénomène de privation multidimensionnelle, nous cherchons à agir sur les différents domaines qui en sont constitutifs pour apporter une réponse à cet enjeu de société : habitat, santé, accès à l’énergie, accès à l’assainissement... Voici des exemples des thématiques sur lesquelles Gbobètô entend se pencher au cours des années à venir.

3. préservation ou régénération des milieux naturels : Pauvreté et dégradations environnementales sont fortement liées. En l’absence d’alternatives viables, les Hommes détruisent leur environnement pour survivre au quotidien. On peut par exemple penser au lien entre cuisson au charbon de bois et déforestation ou encore à la problématique du rejet sauvage ou brûlage des ordures ménagères en l’absence de collecte, source de pollution de l’eau, de l’air et des sols. En retour, cet environnement dégradé aggrave les situations de pauvreté en affectant directement la santé des populations et leurs moyens de subsistance : des sols appauvris par la déforestation donnent de moindres rendements agricoles, des eaux polluées sont moins propices à la pêche, la pollution atmosphérique et aquatique est vectrice de graves maladies, etc. Loin de considérer ces dégradations comme un problème insurmontable, Gbobètô fait d’une gestion environnementale raisonnée la pierre angulaire de sa stratégie de lutte contre la pauvreté.

4. viabilité économique : Une action qui n’est pas à même de générer ses propres revenus afin d’atteindre l’équilibre financier a peu de chances de perdurer à travers le temps. Être économiquement indépendant c’est également pouvoir prendre des décisions en étant libre de toutes pressions extérieures. Gbobètô place donc la pérennité de ses actions au cœur de l’élaboration de ses projets.